Le jour de mon arrivée à La Plata il pleut des cordes :s.
Le plan de cette ville est drôle : un carré quadrillé de rues toutes perpendiculaires à part quelques diagonales qui la traverse. Et paf, une place toutes les 5 avenues je crois. Toutes portent des numéros, et au centre, il y a toute l'administration de la municipalité.
Je rencontre enfin Horacio (qui ressemble à Emmanuel Chain, sans le mono-sourcil ^^), et tous les salariés et stagiaires de l'ONG. Ca en fait du monde : 3 américaines, 2 colombiens, 1 japonais, 1 allemande, et environ 5 argentins. Horacio est très gentil. Je suis un peu stressée car mon espagnol n'est pas au top :s. Mais tous se passe bien. Vers 10h, Fanny nous quitte pour chercher mon logement et moi je pars avec Horacio dans sa Ford Falcone de 1974 !!! Une journée pour découvrir les alentours (la pampa !) et pour mieux se connaître. Il est professeur dans deux universités de la région. Et c'est jour d'examens. Du coup nous sommes passés dans ses classes ramasser les copies. Pour le déjeuner passage dans un 'resto' typique de bord de route : une sorte d'immense barbecue avec d'énormes pièces de boeuf ! Horacio m'a offert un sandwich (plus de viande que de pain ^^), délicieux. J'ai mis 30 min à le manger, lui 10... Ce jour-là nous avons fait dans les 400 km de route. Il y a comme précisé dans les guides touristiques, beaucoup de vaches partout partout ! Sur 10 champs, j'en ai vu 6 pour les vaches, 2 pour le grain et soja, 1 pour les chevaux et 1 pour les moutons ^^. Les autoroutes, c'est rock'n'roll ! De temps en temps des tronçons sont complètement défoncés, la voie qui va dans un sens se retrouve sur une des voies de celle qui va dans l'autre sens.. Les conducteurs sont aussi rock'n'roll ! Il me semble que nous roulions à 80 au lieu de 40, à 100 au lieu de 50 ... et sans ceintures (cassées). Du coup, pour obliger à ralentir, il y a des dos d'âne et autres ralentisseurs un peu partout : au stops, aux sortie d'autoroutes... Nous avons été dans les université de Lojan et Campana. J'ouvre grand mes yeux, tant de choses à découvrir. Mes oreilles et mes neurones sont aussi en pleine ébullition ! Et oui, ça fait 4 ans je n'ai pas dis un mot d'espagnol ! J'avais fais 3 ans au lycée. Horacio n'est pas pour le fait de prendre des cours, il pense que j'y arriverais sans. Je crois que je vais suivre son idée. Je fais connaissance de ses collègues, tout le monde est très gentil. Nous passons voir la belle cathédrale de Lojan, et aussi la rivière (el rio de la plata). Puis retour vers La Plata, à 22h. Pfiou que d'aventures !! Certains de la fondation nous attendent pour dîner. Puis Horacio m'emmène chez moi. Fanny m'avait trouvé une coloc' dans la journée. Elle se trouve à 15 min de bus de la fondation. Deux colombiens (Mariana et Luis), un espagnol (Luis) et une française (Emmanuelle) y vivent depuis quelques mois. Ah, il y a aussi un chaton : Fidel ! Ils me paraissent tous très sympas ! Je n'ai pas trop le temps de faire connaissance, je suis épuisée.
Le lendemain je dois être à la fondation à 9h30. Je commence par discuter avec Horacio. Il me propose de commencer le mercredi qui suit, ce qui me laisse 5 jours pour découvrir la fondation, les projets sur lesquels les gens travaillent, pour améliorer mon espagnol, pour poser des questions, voir quel projet m'intéresserait le plus, ou préciser une idée de projet que j'aurais déjà. Ce qui n'est pas vraiment le cas. Mais ce principe de période d'observation et d'adaptation me plait beaucoup. Je découvre une ambiance de travail vraiment très chouette ! Tout le monde s'entend vraiment bien dans ce bureau cosmopolite ! Le midi, il y a un volontaire qui cuisine pour tout le monde, en échange on dépose 4 ou 5 pesos dans la caisse (1 euro !). Tout le monde papote (j'ai du mal à suivre !), on est entre 10 et 15. Il y en a qui travaillent sur les changements climatiques, d'autres sur des chauffe-eau solaires, d'autres sur la législation environnementale, d'autres sur les pratiques agricoles anciennes...
Ces deux premiers jours se passent tranquillement, j'écoute, j'observe, je lis des articles sur internet. J'ai aussi pu visiter une 'comedores' : une cantine communautaire qui nourrit les enfant pauvres et qui comprend un grand potager. Il est en assez mauvais état :s. C'est bête j'ai oublié l'appareil photo, il faudra attendre que j'y retourne pour voir à quoi ça ressemble. On y est allé, car un groupe de stagiaire y travaille sur des chauffe-eau solaire et sur la réorganisation du potager. C'est très intéressant ! Dans ce quartier, les rues sont en terre, il y a des chiens partout, les terrains sont découpés en rectangle où les gens construisent eux-même des petites maisons en brique. Je demande si c'est un quartier pauvre, Horacio me répond que non ^^. Je me demande à quoi ressemble un quartier pauvre. Vendredi, la semaine se termine par une fiesta 'Bon voyage' : ils disent l'expression en français, c'est drôle ! Jessy une américaine termine son stage et nous a tous invités dans sa casa de familia (les américains ne vont pas dans des colocations mais des maisons avec famille. Ils parlent d'ailleurs de 'leurs parents'). Une soirée très sympa, où j'ai pu rencontrer des stagiaires américains d'autres ONG. La famille de Jessy a été très accueillante, tout le monde avait apporté pizzas, empanadas, bières et vins :p. Vers minuit nous sommes tous allés dans un irish pub où jouait un groupe de musique de PinkFloyd. Ca fait bizarre, ici la cigarette n'est pas interdite dans les lieux publics. Pour rentrer, il est très déconseillé de marcher seul dans la rue. Ce que tout les jeunes font c'est appeler un taxi qui les ramène chez eux. Ce n'est vraiment pas cher ! Ici las fiestas durent normalement jusqu'à 7-8h du matin ! Je ne tiens pas jusque là, à 3h dodo :p, c'est le début du week-end !
Le plan de cette ville est drôle : un carré quadrillé de rues toutes perpendiculaires à part quelques diagonales qui la traverse. Et paf, une place toutes les 5 avenues je crois. Toutes portent des numéros, et au centre, il y a toute l'administration de la municipalité.
Je rencontre enfin Horacio (qui ressemble à Emmanuel Chain, sans le mono-sourcil ^^), et tous les salariés et stagiaires de l'ONG. Ca en fait du monde : 3 américaines, 2 colombiens, 1 japonais, 1 allemande, et environ 5 argentins. Horacio est très gentil. Je suis un peu stressée car mon espagnol n'est pas au top :s. Mais tous se passe bien. Vers 10h, Fanny nous quitte pour chercher mon logement et moi je pars avec Horacio dans sa Ford Falcone de 1974 !!! Une journée pour découvrir les alentours (la pampa !) et pour mieux se connaître. Il est professeur dans deux universités de la région. Et c'est jour d'examens. Du coup nous sommes passés dans ses classes ramasser les copies. Pour le déjeuner passage dans un 'resto' typique de bord de route : une sorte d'immense barbecue avec d'énormes pièces de boeuf ! Horacio m'a offert un sandwich (plus de viande que de pain ^^), délicieux. J'ai mis 30 min à le manger, lui 10... Ce jour-là nous avons fait dans les 400 km de route. Il y a comme précisé dans les guides touristiques, beaucoup de vaches partout partout ! Sur 10 champs, j'en ai vu 6 pour les vaches, 2 pour le grain et soja, 1 pour les chevaux et 1 pour les moutons ^^. Les autoroutes, c'est rock'n'roll ! De temps en temps des tronçons sont complètement défoncés, la voie qui va dans un sens se retrouve sur une des voies de celle qui va dans l'autre sens.. Les conducteurs sont aussi rock'n'roll ! Il me semble que nous roulions à 80 au lieu de 40, à 100 au lieu de 50 ... et sans ceintures (cassées). Du coup, pour obliger à ralentir, il y a des dos d'âne et autres ralentisseurs un peu partout : au stops, aux sortie d'autoroutes... Nous avons été dans les université de Lojan et Campana. J'ouvre grand mes yeux, tant de choses à découvrir. Mes oreilles et mes neurones sont aussi en pleine ébullition ! Et oui, ça fait 4 ans je n'ai pas dis un mot d'espagnol ! J'avais fais 3 ans au lycée. Horacio n'est pas pour le fait de prendre des cours, il pense que j'y arriverais sans. Je crois que je vais suivre son idée. Je fais connaissance de ses collègues, tout le monde est très gentil. Nous passons voir la belle cathédrale de Lojan, et aussi la rivière (el rio de la plata). Puis retour vers La Plata, à 22h. Pfiou que d'aventures !! Certains de la fondation nous attendent pour dîner. Puis Horacio m'emmène chez moi. Fanny m'avait trouvé une coloc' dans la journée. Elle se trouve à 15 min de bus de la fondation. Deux colombiens (Mariana et Luis), un espagnol (Luis) et une française (Emmanuelle) y vivent depuis quelques mois. Ah, il y a aussi un chaton : Fidel ! Ils me paraissent tous très sympas ! Je n'ai pas trop le temps de faire connaissance, je suis épuisée.
Le lendemain je dois être à la fondation à 9h30. Je commence par discuter avec Horacio. Il me propose de commencer le mercredi qui suit, ce qui me laisse 5 jours pour découvrir la fondation, les projets sur lesquels les gens travaillent, pour améliorer mon espagnol, pour poser des questions, voir quel projet m'intéresserait le plus, ou préciser une idée de projet que j'aurais déjà. Ce qui n'est pas vraiment le cas. Mais ce principe de période d'observation et d'adaptation me plait beaucoup. Je découvre une ambiance de travail vraiment très chouette ! Tout le monde s'entend vraiment bien dans ce bureau cosmopolite ! Le midi, il y a un volontaire qui cuisine pour tout le monde, en échange on dépose 4 ou 5 pesos dans la caisse (1 euro !). Tout le monde papote (j'ai du mal à suivre !), on est entre 10 et 15. Il y en a qui travaillent sur les changements climatiques, d'autres sur des chauffe-eau solaires, d'autres sur la législation environnementale, d'autres sur les pratiques agricoles anciennes...
Ces deux premiers jours se passent tranquillement, j'écoute, j'observe, je lis des articles sur internet. J'ai aussi pu visiter une 'comedores' : une cantine communautaire qui nourrit les enfant pauvres et qui comprend un grand potager. Il est en assez mauvais état :s. C'est bête j'ai oublié l'appareil photo, il faudra attendre que j'y retourne pour voir à quoi ça ressemble. On y est allé, car un groupe de stagiaire y travaille sur des chauffe-eau solaire et sur la réorganisation du potager. C'est très intéressant ! Dans ce quartier, les rues sont en terre, il y a des chiens partout, les terrains sont découpés en rectangle où les gens construisent eux-même des petites maisons en brique. Je demande si c'est un quartier pauvre, Horacio me répond que non ^^. Je me demande à quoi ressemble un quartier pauvre. Vendredi, la semaine se termine par une fiesta 'Bon voyage' : ils disent l'expression en français, c'est drôle ! Jessy une américaine termine son stage et nous a tous invités dans sa casa de familia (les américains ne vont pas dans des colocations mais des maisons avec famille. Ils parlent d'ailleurs de 'leurs parents'). Une soirée très sympa, où j'ai pu rencontrer des stagiaires américains d'autres ONG. La famille de Jessy a été très accueillante, tout le monde avait apporté pizzas, empanadas, bières et vins :p. Vers minuit nous sommes tous allés dans un irish pub où jouait un groupe de musique de PinkFloyd. Ca fait bizarre, ici la cigarette n'est pas interdite dans les lieux publics. Pour rentrer, il est très déconseillé de marcher seul dans la rue. Ce que tout les jeunes font c'est appeler un taxi qui les ramène chez eux. Ce n'est vraiment pas cher ! Ici las fiestas durent normalement jusqu'à 7-8h du matin ! Je ne tiens pas jusque là, à 3h dodo :p, c'est le début du week-end !
1 commentaire:
Super ces articles argentins ! Quel plaisir de te lire, de découvrir ta nouvelle vie, dans le sud de l'Amérique cette fois-ci !
On pense bien à toi, et bon courage pour les choses sérieuses qui commencent bientôt donc (mercredi) !!
Gros bisous de nous 2
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